Je suis finalement allée voir Avengers ce week-end et je boucle en ce moment ma première traduction d’un comics de super-héros. Autant dire que je baigne dans les super-pouvoirs… et le second degré, car mon héros, Butcher Baker, n’est pas du genre traditionnel. Désabusé, obsédé sexuel et peu soucieux des dommages collatéraux, il passe sa retraite entre orgies et beuveries, lorsque un politicien lui demande de reprendre du service pour une mission secrète : faire exploser une prison de haute sécurité où sont enfermés un paquet de super-méchants hauts en couleur. Il accepte, mais quelques super-villains survivent à l’attaque et sont bien décidés à se venger… L’histoire de Joe Casey semble simple, mais part dans tous les sens. Ses dialogues émaillés de jurons et de tirades poétiques et ses références à l’Americana ont attiré mon attention de traductrice ! En parfaite adéquation, les dessins hyper dynamiques de Mike Huddleston passent avec brio de la couleur au noir et blanc. Les couvertures des albums sont particulièrement originales et barrées. La version française sortira en octobre, publiée par le label 619.
Autre nouvelle du neuvième art : Le Tueur de la Green River, que j’ai traduit il y a quelques mois est paru récemment. Ce roman graphique retrace l’affaire du tueur en série Gary Leon Ridgway. Sur un scénario de Jeff Jensen, fils de Tom Jensen, l’enquêteur chargé de l’affaire, le récit évite tout sensationnalisme . Il est parfaitement servi par le dessin sobre et classique de Jonathan Case, dont je suis désormais fan. (Je vous recommande d’ailleurs son premier ouvrage, Dear Creature.) Cerise sur le gâteau, l’édition est particulièrement soignée et le texte est préfacé par Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série.
Quelques critiques :
http://lecomptoirdelabd.blog.lemonde.fr/2012/05/19/lhumanite-a-lepreuve-au-bord-de-la-green-river/
http://www.comicsallday.blogspot.fr/2012/05/le-tueur-de-la-green-river.html
http://www.nrblog.fr/casedepart/2012/05/22/qui-etait-le-tueur-de-la-green-river/